vendredi 22 août 2014

Structure du bâtiment

Bonjour,

Le bâtiment prend forme !

Hier et aujourd'hui, mon futur bâtiment m'a été livré. Comme j'avais un peu peur de passer deux semaines à essayer d'assembler ce mécano géant, j'ai choisi de souscrire à une option proposée par le fabricant. Il s'agit d'un forfait d'assistance au levage. Ça va beaucoup plus vite ! En une journée, c'était plié (une journée = jeudi après-midi + vendredi matin). Bon, il y a un coût, non négligeable, mais le temps passé à faire ça n'aurait pas pu être passé à faire autre chose. Alors dans certains cas, il faut accepter de mettre la main au porte-monnaie...

Voici quelques photos du résultat :




Il reste maintenant à poser le bardage de couverture et de fermeture. Et à faire le bardage bois (côté droit quand on est face au bâtiment). La structure est bien costaud, avec des pièces d'assemblages qui inspirent confiance. Et je ne parle même pas du nombre de boulons pour fixer tout ça ...

A bientôt pour la suite de la construction

David

mercredi 6 août 2014

Le début du travail du sol

Bonjour,

Dans cet article, je vais présenter la méthode retenue pour le travail du sol, pour transformer la prairie en sol de culture.

Idéalement, j'aurais souhaité travailler la prairie avec un cover-crop (c'est un outil composé de disques qui découpent le sol en y incorporant les résidus). L'inconvénient de cet outil, c'est que pour être efficace, il est très lourd, et il nécessite donc un tracteur relativement puissant. Ce qui n'est pas le cas du mien, il ne fait que 40cv. J'ai bien pensé faire sous-traiter cette opération, mais dans mon coin, je n'ai trouvé personne qui puisse le faire, du moins pas avant au moins deux mois. Il me fallait donc trouver une solution alternative.

J'ai discuté de ma problématique avec un collègue maraîcher (Adrien, pour ne pas le citer). Il m'a alors parlé d'une technique consistant à utiliser un cultivateur, en le munissant de socs larges. Ces socs larges permettent de scalper le tapis de mauvaises herbes. Il faut que l'ensemble des socs couvre toute la largeur de l'outil. Pour cela, il faut prévoir un recouvrement entre les socs avants et les socs arrières. Avant de passer le cultivateur avec les socs larges, il est conseillé de faire un premier passage, perpendiculairement, avec des socs normaux, afin de pré-découper le tapis d'herbes (et leurs racines).
Après quelques recherches et lectures de documentation, cette technique m'a paru intéressante.

J'ai donc acheté les fameux socs larges (les miens font 25cm de large, avec un recouvrement de 5cm). Les premiers essais n'ont pas été concluants : les socs surfaient sur l'herbe, ils ne rentraient pas dans le sol. Pourquoi ? Déjà, parce que j'ai beaucoup d'herbe ! (et rien pour la tondre pour le moment) Ensuite, l'outil est trop léger (Adrien m'a conseillé de le lester). Aujourd'hui, j'ai fait un essai en enlevant les socs larges à l'avant et je les ai remplacés par des socs normaux très usés, afin qu'ils ne pénètrent pas trop le sol. A l'arrière, j'ai laissé les socs larges. J'ai aussi réglé le cultivateur pour qu'il plonge légèrement vers l'avant. C'était beaucoup mieux. Pas parfait, mais bien mieux. Il faudra de toute façon faire plusieurs passages pour que cela soit efficace, c'est-à-dire que les mauvaises herbes soient éliminées.




Sur les photos ci-dessus, on voit bien la différence entre le premier et le deuxième passage.

Sur les photos suivantes, on peut voir en détail le travail fait par le cultivateur. Des bandes d'herbe sont découpées, et le travail ne se fait qu'en surface (même si par moment les socs sont descendus un peu plus profondément, à cause de la surface non plane du terrain).





Bon, maintenant, il faut espérer que le temps soit beau et chaud, pour sécher le chiendent, et autres réjouissances du genre ! Après quoi il faudra repasser, et repasser encore, pour les détruire le plus possible.

Une fois le terrain convenablement travaillé, j'implanterai un engrais vert qui sera détruit au début de printemps. Je détaillerai cela dans un prochain article.

A bientôt

David