Bonjour,
Nous sommes déjà au dernier jour de 2014 ... que le temps passe vite !
Bon, j'ai quand même bien avancé mes travaux :
- les clôtures : les tranchées sont finies, et les 300 piquets sont posés ! Il reste maintenant à mettre le grillage (avec les fils tendeurs au préalable).
- les serres : les structures sont montées. Il reste à installer les fils tendeurs et les bâches. Je dois commencer par la serre de plants car elle va devoir être opérationnelle avant la fin janvier 2015.
- l'installation électrique : elle est terminée. J'ai eu mon contrôle pour le CONSUEL : tout est OK ! Ouf ! J'ai même eu droit à des félicitations pour le câblage de mon tableau électrique... Bon, la facture a quand même été un peu salée : 300€ pour le contrôle, plus environ 50€ pour le document du CONSUEL. Je devrais normalement avoir le courant début janvier.
- le bâtiment : rien de spécial de fait. J'ai acheté le nécessaire pour finaliser l'isolation de la partie en bois (le plafond). Je le ferai un jour où il fera trop mauvais pour travailler dehors (en ce moment, il y en a quelques-uns, trop froids, trop mouillés, ...).
Au niveau des cultures, rien n'a encore été planté, mais j'ai déjà ma semence d'ail (pour faire de l'aillet), et j'ai commandé mes semences de pommes de terre. J'ai aussi quelques catalogues de semenciers, pour préparer mes commandes de graines. Ça se précise ! Enfin !
Pour info, voici quelques sites de semenciers :
Agrosemens
Germinance
Essembio
Biaugerme
Graines Voltz
Bejo
Semences Gautier
Bonne année à tous.
A très bientôt
David
mercredi 31 décembre 2014
dimanche 7 décembre 2014
Mon premier stagiaire !
Bonsoir,
Cette semaine, j'ai eu la chance d'accueillir mon premier stagiaire.
Il s'agissait d'une personne dont j'ai fait la connaissance lors de ma formation du début d'année (BPREA). Patrick (c'est son prénom) est venu chez moi dans le cadre d'un stage Pôle Emploi (stage EMT), pour une durée d'une semaine. Je suis très content de cette semaine passée avec lui, non seulement parce que c'est quelqu'un de fort sympathique, mais que surtout nous avons bien avancé. Au programme, il y avait :
- finir de creuser la tranchée pour la clôture sur le terrain du fond : c'est fait !
- monter la structure de la première serre de culture : c'est fait !
- commencer à poser les piquets pour la clôtures : pas fait ! Nous avons rencontré un problème pour enfoncer les piquets. L'avant-trou que nous faisions à la barre à mine n'était pas suffisant. Je dois voir pour louer une tarière pour faciliter le travail. Nous avons quand même distribué les piquets autour du terrain du fond.
- comme nous nous sommes retrouvés bloqués sur le chantier piquets, nous avons commencé à monter la structure de la deuxième serre de culture : la moitié est montée !
A très bientôt.
David
Cette semaine, j'ai eu la chance d'accueillir mon premier stagiaire.
Il s'agissait d'une personne dont j'ai fait la connaissance lors de ma formation du début d'année (BPREA). Patrick (c'est son prénom) est venu chez moi dans le cadre d'un stage Pôle Emploi (stage EMT), pour une durée d'une semaine. Je suis très content de cette semaine passée avec lui, non seulement parce que c'est quelqu'un de fort sympathique, mais que surtout nous avons bien avancé. Au programme, il y avait :
- finir de creuser la tranchée pour la clôture sur le terrain du fond : c'est fait !
- monter la structure de la première serre de culture : c'est fait !
- commencer à poser les piquets pour la clôtures : pas fait ! Nous avons rencontré un problème pour enfoncer les piquets. L'avant-trou que nous faisions à la barre à mine n'était pas suffisant. Je dois voir pour louer une tarière pour faciliter le travail. Nous avons quand même distribué les piquets autour du terrain du fond.
- comme nous nous sommes retrouvés bloqués sur le chantier piquets, nous avons commencé à monter la structure de la deuxième serre de culture : la moitié est montée !
A très bientôt.
David
samedi 22 novembre 2014
Chantiers en cours
Bonjour,
Les chantiers du moment sont :
- les clôtures
C'est le GROS chantier du moment. J'ai commencé à enlever l'ancienne clôture (vieux piquets et barbelé). Il en reste encore un peu, mais je l'enlèverai au dernier moment, quand j'aurai les piquets et le grillage. Je me retrouve maintenant avec un petit stock de barbelé (que je réutiliserai).
J'ai aussi commencé à faire la tranchée pour enterrer le grillage. Elle n'est pas très grande, environ 25/30 cm de profondeur, sur une dizaine de cm de large. Il suffit de découper le sol avec une pelle, et d'enlever la terre avec une petite houe. Ça se fait assez bien. Le seul problème, c'est les racines des arbres proches ... un peu difficiles à trancher avec la pelle. En terme de "rendement", je suis à environ 30m à l'heure ... la première heure ! Au cours de la journée, le rendement diminue ....
Les commandes pour les piquets et le grillage sont passées. C'est un sacré budget !
- le bâtiment principal
J'ai avancé sur le local isolé (en ossature bois). L'isolant (panneau de fibre de bois) est posé au niveau des murs. Il me reste à faire le plafond (sûrement en lambris PVC).
- le local pompage
Il est terminé. L'installation de la pompe doit se faire d'ici peu. Il faudra aussi faire des tranchées (encore ?!!) pour mettre en place tout le réseau d'irrigation.
- le montage des serres
En cours .... Seule la serre de plants est commencée. Je préfère la terminer avant d'attaquer les autres, pour être sûr de ne pas reproduire d'éventuelles erreurs.
A bientôt
David
Les chantiers du moment sont :
- les clôtures
C'est le GROS chantier du moment. J'ai commencé à enlever l'ancienne clôture (vieux piquets et barbelé). Il en reste encore un peu, mais je l'enlèverai au dernier moment, quand j'aurai les piquets et le grillage. Je me retrouve maintenant avec un petit stock de barbelé (que je réutiliserai).
Il en reste encore à sortir |
J'ai aussi commencé à faire la tranchée pour enterrer le grillage. Elle n'est pas très grande, environ 25/30 cm de profondeur, sur une dizaine de cm de large. Il suffit de découper le sol avec une pelle, et d'enlever la terre avec une petite houe. Ça se fait assez bien. Le seul problème, c'est les racines des arbres proches ... un peu difficiles à trancher avec la pelle. En terme de "rendement", je suis à environ 30m à l'heure ... la première heure ! Au cours de la journée, le rendement diminue ....
Une petite tranchée |
- le bâtiment principal
J'ai avancé sur le local isolé (en ossature bois). L'isolant (panneau de fibre de bois) est posé au niveau des murs. Il me reste à faire le plafond (sûrement en lambris PVC).
- le local pompage
Il est terminé. L'installation de la pompe doit se faire d'ici peu. Il faudra aussi faire des tranchées (encore ?!!) pour mettre en place tout le réseau d'irrigation.
En cours .... Seule la serre de plants est commencée. Je préfère la terminer avant d'attaquer les autres, pour être sûr de ne pas reproduire d'éventuelles erreurs.
A bientôt
David
dimanche 16 novembre 2014
Nouvelles de novembre
Bonjour,
Bon, aujourd'hui, c'est dimanche, et le dimanche, on ne travaille pas ... ou du moins, pas trop ... (je me suis pris quelques "lavées" aujourd'hui). Je prends donc quelques minutes pour faire un point sur l'avancée des travaux.
J'ai commencé le montage de la serre de plants. Elle fera 15m de long pour 9m50 de large. Cela devrait donner une surface suffisante pour la préparation des plants. Pour l'instant, seule la structure a été montée. Nous avons mis une journée à deux pour en arriver là. Pour les prochaines, cela devrait aller plus vite. Reste maintenant à mettre les fils tendeurs, les liens de ligature (qui permettent de tendre les fils de fer en les liant aux arceaux), les portes, et la bâche. Pour les cultures, je vais installer 3 autres serres, de 32m chacune (sur 9m50 de largeur).
Concernant le bâtiment, j'ai avancé dans l'installation électrique. J'ai passé les câbles, les gaines, fixé les interrupteurs et les prises, et le tableau. Il reste à faire les branchements au niveau du tableau, avec les disjoncteurs et tout ce qui va bien (parafoudre, différentiel, ...).
Par contre, j'ai eu une mauvaise surprise. Je pensais que le contrôle de l'installation en vue du raccordement était fait par le consuel, mais non ! Il faut faire appel à une entreprise de contrôle (dans les 300 €), et demander l'attestation "papier" au consuel (environ 50€). A titre de comparaison, pour une maison individuelle, le consuel coûte environ 160€. La mauvaise surprise, c'est que j'ai donc contacté une entreprise de contrôle (en fait, j'en ai même contacté plusieurs), et que le contrôleur m'a dit que ce que j'avais fait était en partie à revoir. Mes prises et mes interrupteurs, ainsi que le tableau, étant potentiellement soumis à des chocs (car dans un atelier/garage), il faut qu'ils répondent à la norme IK08 (norme de résistance aux chocs). Ce qui bien sûr n'était pas le cas ! J'avais pourtant acheté du Schneider Electric, chez Leroy Merlin. Il me faut donc en racheter d'autres ...
Autre occupation du moment : j'ai commencé le chantier "clôtures". Je dois obligatoirement faire des clôtures dignes de ce nom pour me protéger des sangliers et autres chevreuils et lapins. J'ai fait faire un devis pour le matériel (piquets, fil de fer, grillage soudé lourd et petit grillage pour les lapins) : ça fait un peu mal ! Mais je n'ai pas le choix si je veux être tranquille.
J'ai commencé par enlever les vieilles clôtures, de vieux piquets avec 3 ou 4 rangs de fil de fer barbelé. Ensuite, il va falloir faire une mini tranchée, d'environ 30cm de profondeur, pour enterrer le grillage (protection maximale), mettre les piquets, fixer les fils de fer, poser le grillage.... ça va être long, il y a environ 700m à faire !
Au passage, une petite photo de l'état du terrain du fond, après x passages des sangliers.
A bientôt,
David
Bon, aujourd'hui, c'est dimanche, et le dimanche, on ne travaille pas ... ou du moins, pas trop ... (je me suis pris quelques "lavées" aujourd'hui). Je prends donc quelques minutes pour faire un point sur l'avancée des travaux.
J'ai commencé le montage de la serre de plants. Elle fera 15m de long pour 9m50 de large. Cela devrait donner une surface suffisante pour la préparation des plants. Pour l'instant, seule la structure a été montée. Nous avons mis une journée à deux pour en arriver là. Pour les prochaines, cela devrait aller plus vite. Reste maintenant à mettre les fils tendeurs, les liens de ligature (qui permettent de tendre les fils de fer en les liant aux arceaux), les portes, et la bâche. Pour les cultures, je vais installer 3 autres serres, de 32m chacune (sur 9m50 de largeur).
La future serre de plants |
Concernant le bâtiment, j'ai avancé dans l'installation électrique. J'ai passé les câbles, les gaines, fixé les interrupteurs et les prises, et le tableau. Il reste à faire les branchements au niveau du tableau, avec les disjoncteurs et tout ce qui va bien (parafoudre, différentiel, ...).
Par contre, j'ai eu une mauvaise surprise. Je pensais que le contrôle de l'installation en vue du raccordement était fait par le consuel, mais non ! Il faut faire appel à une entreprise de contrôle (dans les 300 €), et demander l'attestation "papier" au consuel (environ 50€). A titre de comparaison, pour une maison individuelle, le consuel coûte environ 160€. La mauvaise surprise, c'est que j'ai donc contacté une entreprise de contrôle (en fait, j'en ai même contacté plusieurs), et que le contrôleur m'a dit que ce que j'avais fait était en partie à revoir. Mes prises et mes interrupteurs, ainsi que le tableau, étant potentiellement soumis à des chocs (car dans un atelier/garage), il faut qu'ils répondent à la norme IK08 (norme de résistance aux chocs). Ce qui bien sûr n'était pas le cas ! J'avais pourtant acheté du Schneider Electric, chez Leroy Merlin. Il me faut donc en racheter d'autres ...
Autre occupation du moment : j'ai commencé le chantier "clôtures". Je dois obligatoirement faire des clôtures dignes de ce nom pour me protéger des sangliers et autres chevreuils et lapins. J'ai fait faire un devis pour le matériel (piquets, fil de fer, grillage soudé lourd et petit grillage pour les lapins) : ça fait un peu mal ! Mais je n'ai pas le choix si je veux être tranquille.
J'ai commencé par enlever les vieilles clôtures, de vieux piquets avec 3 ou 4 rangs de fil de fer barbelé. Ensuite, il va falloir faire une mini tranchée, d'environ 30cm de profondeur, pour enterrer le grillage (protection maximale), mettre les piquets, fixer les fils de fer, poser le grillage.... ça va être long, il y a environ 700m à faire !
Au passage, une petite photo de l'état du terrain du fond, après x passages des sangliers.
Les dégâts, au 16 novembre 2014 !... |
David
lundi 27 octobre 2014
Le bardage bois du bâtiment
Re-bonjour,
Voici une petite photo du bardage bois du bâtiment. J'ai choisi de faire une rupture à peu près à la hauteur de la porte parce que je n'ai pas trouvé de planche de bardage de plus de trois mètres (il me fallait 3,15m). J'avais vu cette manière de faire dans la région, et je m'en suis inspiré. C'est un peu long à faire, mais je trouve que ça rend pas mal.
Avant d'en arriver là, il y a eu bien des étapes. En voici quelques-unes.
Bientôt des photos de l'intérieur (pas encore fini) ...
A bientôt
David
Voici une petite photo du bardage bois du bâtiment. J'ai choisi de faire une rupture à peu près à la hauteur de la porte parce que je n'ai pas trouvé de planche de bardage de plus de trois mètres (il me fallait 3,15m). J'avais vu cette manière de faire dans la région, et je m'en suis inspiré. C'est un peu long à faire, mais je trouve que ça rend pas mal.
Avant d'en arriver là, il y a eu bien des étapes. En voici quelques-unes.
Bientôt des photos de l'intérieur (pas encore fini) ...
A bientôt
David
Et c'est pas fini !
Bonjour,
Depuis la semaine dernière, les sangliers sont venus "visiter" le terrain toutes les nuits, avec plus ou moins de dégâts à chaque fois. Constatez vous-même en comparant les photos suivantes avec celle du premier jour.
C'est vraiment pénible, mais c'est à moi de faire quelque-chose : installer des clôtures dignes de ce nom ! Faut juste trouver le temps de le faire... Par contre, que font les chasseurs ? Moi qui ne fais habituellement pas de mal à une mouche, j'aimerais bien qu'ils me fassent un peu le "ménage" question cochons sauvages !!
Un petit récap des "nuisibles" présents sur le terrain : sangliers (on a vu les photos !), chevreuils, lièvres, lapins, et taupes. Et même, la semaine dernière, un cheval échappé de chez un voisin ! Bon, d'accord, lui, ce n'est pas un nuisible, mais question dégâts, ce n'est pas mal non plus !...
A bientôt
David
Depuis la semaine dernière, les sangliers sont venus "visiter" le terrain toutes les nuits, avec plus ou moins de dégâts à chaque fois. Constatez vous-même en comparant les photos suivantes avec celle du premier jour.
Vue depuis le fond |
Un petit récap des "nuisibles" présents sur le terrain : sangliers (on a vu les photos !), chevreuils, lièvres, lapins, et taupes. Et même, la semaine dernière, un cheval échappé de chez un voisin ! Bon, d'accord, lui, ce n'est pas un nuisible, mais question dégâts, ce n'est pas mal non plus !...
A bientôt
David
lundi 20 octobre 2014
Visite des sangliers !
Bonjour,
Ce matin, j'ai constaté les dégâts fait par les sangliers sur une de mes parcelles. Leur petite visite nocturne à la recherche de nourriture n'est pas trop à mon goût ! C'est rageant, l'engrais vert était si joli. Grrrrrrrr !!!!
Il va falloir que je refasse les clôtures assez rapidement, pour ne plus être embêté.
A bientôt
David
Ce matin, j'ai constaté les dégâts fait par les sangliers sur une de mes parcelles. Leur petite visite nocturne à la recherche de nourriture n'est pas trop à mon goût ! C'est rageant, l'engrais vert était si joli. Grrrrrrrr !!!!
Il va falloir que je refasse les clôtures assez rapidement, pour ne plus être embêté.
A bientôt
David
mercredi 15 octobre 2014
L'engrais vert, une semaine après le semis
Bonjour,
L'engrais vert a été semé il y a une semaine. Par chance, les conditions météorologiques ont été jusque-là plutôt favorables (bien arrosé !). Voici quelques petites photos pour se rendre compte de l'avancée de la pousse.
Une présence fort bienvenue, en espérant qu'ils soient nombreux !
A bientôt
David
L'engrais vert a été semé il y a une semaine. Par chance, les conditions météorologiques ont été jusque-là plutôt favorables (bien arrosé !). Voici quelques petites photos pour se rendre compte de l'avancée de la pousse.
Vue en plan large de l'engrais vert |
Vue détaillée de l'engrais vert : le seigle (les plus grandes tiges) et le trèfle sont bien sortis, la vesce n'est pas encore visible. |
Une présence fort bienvenue, en espérant qu'ils soient nombreux !
Un joli ver ! |
A bientôt
David
jeudi 9 octobre 2014
Les nouvelles de début octobre !
Bonjour,
Les nouvelles du moment …
La dalle du forage a été coulée,
environ 1,5m3 de béton. Je dois maintenant attendre un peu qu'elle
sèche pour pouvoir construire au dessus un petit local technique
dédié au forage (pompe, ballon sur-presseur, groupe de sécurité,
…).
Dalle béton du forage |
J'ai bien avancé la partie bois de mon
bâtiment. La structure est faite. Il reste maintenant à poser le
bardage extérieur, et à poser les plaques à l'intérieur. J'ai
choisi d'isoler (thermiquement) cette partie du bâtiment. Comme
isolant, j'ai décidé de prendre des panneaux de fibres de bois,
c'est beaucoup moins « incommodant » que les laines
minérales. Par contre, c'est un peu plus cher.
La structure bois |
Côté terrain, j'ai épandu mon
amendement calco-magnésien (Amimag). Le deuxième passage de rota a
aussi été fait (pour émietter un peu plus les mottes, mais aussi
pour incorporer l'amendement calco-magnésien épandu). Ce n'est pas
l'idéal pour travailler le sol au départ, mais je n'avais que ça à
disposition. Plusieurs personnes (plutôt des anciens) m'ont dit que
j'aurais dû faire un labour à la charrue, laisser comme ça cet
hiver, et reprendre le travail du sol au printemps. Je ne suis pas
persuadé que cela aurait été une bonne solution. En tout cas, ce
n'est pas celle que j'ai retenue.
Le terrain enfin prêt, j'ai pu semer
mon engrais vert (hier après-midi), avec un semoir que l'on m'a prêté (un
vicon). L'engrais vert que j'ai choisi est un mélange tout prêt, de
trèfle incarnat, de vesce, et de seigle (nom commercial :
Chlorofiltre 30, de chez Jouffray Drillaud). En dosage, je suis parti sur 60 kg / hectare. Ce matin, j'ai passé un rouleau que l'on m'a prêté (voir la photo ci-dessous pour apprécier la taille de la bête !) pour faire « adhérer »
les graines au sol.
Surprise, ce soir, certaines graines ont déjà
germé ! Au bout de 24 h, c'est assez impressionnant. Les
conditions doivent être très favorables, grosse pluie cette nuit,
et un peu de soleil et chaleur aujourd'hui. En tout cas, voilà une
bonne chose de faite. Espérons maintenant qu'il pousse correctement.
LE rouleau ! |
Après passage du rouleau (on peut voir qu'il reste pas mal de résidus d'herbe sèche) |
Graine de seigle germée, 24 h après le semis |
Graine de trèfle germée, 24 h après le semis |
Voilà pour aujourd’hui.
A bientôt pour la suite des événements.
David
mardi 23 septembre 2014
Le forage
Bonjour,
La semaine dernière, j'ai fait faire mon forage. L'entreprise que j'ai retenue m'avait été vivement conseillée, pour son sérieux et son professionnalisme. Je peux dire que j'en suis tout à fait satisfait, et que tout s'est bien passé.
Le travail s'est fait sur deux jours. Il en faut du temps pour descendre, surtout dans de l'argile. Sur plusieurs mètres, c'est ce que j'ai eu, de l'argile. Mais à partir de 7/8 m, c'était un petit gravier (voir sur les photos). Ce gravier était présent jusqu'à environ 13m, soit une hauteur d'environ 5 à 6 m. Ensuite, on est retombé sur de l'argile. Le foreur a donc décidé de faire un essai de pompage en installant la crépine à cette profondeur. Pour info, la profondeur initialement prévue était de 20m. L'essai de pompage s'étant révélé positif (pompe installée à 4m de la surface, le niveau d'eau étant à 3m, débit de 4,5m3/h, pendant environ une demi heure, le niveau n'ayant pas bougé), on a convenu de rester à cette profondeur. Les 4m de crépine m'autorise un débit maxi de 14m3/h, ce qui est très largement au dessus de mes besoins, qui se situent entre 6 et 8 m3/h. Je vais maintenant pouvoir envisager l'étude technique sur le réseau d'irrigation (il me fallait avoir confirmation du débit réel du forage avant de pouvoir finaliser cette étude).
La réglementation impose de construire une dalle béton de 3m2 pour isoler la tête de forage. Je vais en profiter pour la faire un peu plus grande (environ 5m2), et installer au dessus un petit local technique.
J'ai déjà fait le coffrage, reste plus maintenant qu'à couler un peu de béton !
Pour info, les gaines rouges me serviront à passer l'arrivée électrique et les tuyaux de sorties pour l'irrigation.
A bientôt
David
La semaine dernière, j'ai fait faire mon forage. L'entreprise que j'ai retenue m'avait été vivement conseillée, pour son sérieux et son professionnalisme. Je peux dire que j'en suis tout à fait satisfait, et que tout s'est bien passé.
Le travail s'est fait sur deux jours. Il en faut du temps pour descendre, surtout dans de l'argile. Sur plusieurs mètres, c'est ce que j'ai eu, de l'argile. Mais à partir de 7/8 m, c'était un petit gravier (voir sur les photos). Ce gravier était présent jusqu'à environ 13m, soit une hauteur d'environ 5 à 6 m. Ensuite, on est retombé sur de l'argile. Le foreur a donc décidé de faire un essai de pompage en installant la crépine à cette profondeur. Pour info, la profondeur initialement prévue était de 20m. L'essai de pompage s'étant révélé positif (pompe installée à 4m de la surface, le niveau d'eau étant à 3m, débit de 4,5m3/h, pendant environ une demi heure, le niveau n'ayant pas bougé), on a convenu de rester à cette profondeur. Les 4m de crépine m'autorise un débit maxi de 14m3/h, ce qui est très largement au dessus de mes besoins, qui se situent entre 6 et 8 m3/h. Je vais maintenant pouvoir envisager l'étude technique sur le réseau d'irrigation (il me fallait avoir confirmation du débit réel du forage avant de pouvoir finaliser cette étude).
La tête de forage |
La foreuse ! |
J'ai déjà fait le coffrage, reste plus maintenant qu'à couler un peu de béton !
Pour info, les gaines rouges me serviront à passer l'arrivée électrique et les tuyaux de sorties pour l'irrigation.
A bientôt
David
lundi 8 septembre 2014
Le travail du sol (suite)
Bonjour,
J'avais parlé dans un article précédent d'une méthode de travail du sol que je souhaitais utiliser. J'avais même commencé à faire un, voire deux passages (à certains endroits). Le problème, c'est que je ne suis pas satisfait du résultat obtenu.
La problématique initiale de la préparation de la prairie était la nécessité d'avoir des outils de travail relativement lourds, et donc un tracteur assez puissant pour pouvoir les utiliser. Dans mon cas, mon tracteur de 40cv ne me permet pas d'atteler des outils trop lourds. Je m'étais alors rabattu sur une solution alternative de travail du sol, avec un cultivateur (outil à dents de décompactage). Après avoir fait deux passages à certains endroits, je me suis vite rendu compte que ce n'était pas la bonne solution. L'herbe étant présente en trop grande quantité et le sol n'ayant pas été travaillé depuis fort longtemps n'ont pas permis une réussite totale. Les mottes découpées étaient trop grosses, et l'outil était trop léger, par moment il ne rentrait même pas dans le sol, ce qui se révélait donc sans aucun effet.
Changement de méthode !
Il a donc fallu trouver une autre solution, plus efficace. C'est en discutant avec un voisin qui a un tracteur plus puissant, et surtout des outils qui vont avec, que j'ai décidé de voir avec lui s'il était possible de lui sous-traiter ce travail du sol, ce qu'il a accepté pour me rendre service, et je l'en remercie. L'outil utilisé est le rotavator, de son "vrai" nom : cultivateur à axe horizontal (plus simple de dire le rota !). Ce n'est pas non plus l'outil idéal pour ce travail, du moins à ce stade, mais il faut faire avec les moyens que l'on a à disposition. Donc passage du rota, pour découper la prairie. Voici le résultat du premier passage :
Le résultat est assez intéressant : le tapis herbacé est découpé en mottes relativement petites (de la grosseur du poing), et le sol est décompacté sur une profondeur d'environ 15 cm. L'idée est de maintenant laisser "sécher" (en espérant qu'il fasse assez chaud) les mauvaises herbes, puis de passer un outil pour émietter la terre et remonter les fragments d'herbe, comme le chiendent, qui pourraient avoir la bonne idée de reprendre !. L'outil qui permet de faire cela est un vibroculteur. Je dois aller en voir un vendredi, et s'il est conforme aux photos et descriptions du vendeur, je le prendrai.
Une fois que le sol sera bien travaillé, il me faudra épandre l'amendement basique calcique que j'ai acheté. Cet amendement permet de remonter le pH du sol. Communément, on parle de "chaulage". Dans mon cas, l'amendement utilisé est un produit d'origine naturelle, apportant du calcium, mais aussi du magnésium (amendement calco-magnésien, pour être plus précis). Le nom commercial est AMIMAG (voir infos techniques ici). Sa valeur neutralisante (indice qui permet d'apprécier le pouvoir de corriger l'acidité du sol, pour faire simple), est assez importante (VN=54), et sa solubilité carbonique (qui permet elle d'apprécier la rapidité d'action du produit), est de 44, ce qui correspond à une action moyennement rapide. L'apport de calcium est de 40%, et de magnésium 10%. Une fois ce produit épandu, il faudra envisager un deuxième passage de rota, afin de bien l'incorporer au sol. Ensuite, le semi d'engrais vert pourra être effectué, dans l'idéal avant la fin du mois de septembre ...
Pas mal de travail en perspective, avec en plus les finitions du bâtiment, l'installation électrique à mettre en place (dans le bâtiment), les serres à commencer (j'en ai reçu une, on peut la voir sur une des deux photos ci-dessus), ... Je parlerai des serres dans un prochain article.
A très bientôt pour la suite.
David
J'avais parlé dans un article précédent d'une méthode de travail du sol que je souhaitais utiliser. J'avais même commencé à faire un, voire deux passages (à certains endroits). Le problème, c'est que je ne suis pas satisfait du résultat obtenu.
La problématique initiale de la préparation de la prairie était la nécessité d'avoir des outils de travail relativement lourds, et donc un tracteur assez puissant pour pouvoir les utiliser. Dans mon cas, mon tracteur de 40cv ne me permet pas d'atteler des outils trop lourds. Je m'étais alors rabattu sur une solution alternative de travail du sol, avec un cultivateur (outil à dents de décompactage). Après avoir fait deux passages à certains endroits, je me suis vite rendu compte que ce n'était pas la bonne solution. L'herbe étant présente en trop grande quantité et le sol n'ayant pas été travaillé depuis fort longtemps n'ont pas permis une réussite totale. Les mottes découpées étaient trop grosses, et l'outil était trop léger, par moment il ne rentrait même pas dans le sol, ce qui se révélait donc sans aucun effet.
Changement de méthode !
Il a donc fallu trouver une autre solution, plus efficace. C'est en discutant avec un voisin qui a un tracteur plus puissant, et surtout des outils qui vont avec, que j'ai décidé de voir avec lui s'il était possible de lui sous-traiter ce travail du sol, ce qu'il a accepté pour me rendre service, et je l'en remercie. L'outil utilisé est le rotavator, de son "vrai" nom : cultivateur à axe horizontal (plus simple de dire le rota !). Ce n'est pas non plus l'outil idéal pour ce travail, du moins à ce stade, mais il faut faire avec les moyens que l'on a à disposition. Donc passage du rota, pour découper la prairie. Voici le résultat du premier passage :
Le résultat est assez intéressant : le tapis herbacé est découpé en mottes relativement petites (de la grosseur du poing), et le sol est décompacté sur une profondeur d'environ 15 cm. L'idée est de maintenant laisser "sécher" (en espérant qu'il fasse assez chaud) les mauvaises herbes, puis de passer un outil pour émietter la terre et remonter les fragments d'herbe, comme le chiendent, qui pourraient avoir la bonne idée de reprendre !. L'outil qui permet de faire cela est un vibroculteur. Je dois aller en voir un vendredi, et s'il est conforme aux photos et descriptions du vendeur, je le prendrai.
Une fois que le sol sera bien travaillé, il me faudra épandre l'amendement basique calcique que j'ai acheté. Cet amendement permet de remonter le pH du sol. Communément, on parle de "chaulage". Dans mon cas, l'amendement utilisé est un produit d'origine naturelle, apportant du calcium, mais aussi du magnésium (amendement calco-magnésien, pour être plus précis). Le nom commercial est AMIMAG (voir infos techniques ici). Sa valeur neutralisante (indice qui permet d'apprécier le pouvoir de corriger l'acidité du sol, pour faire simple), est assez importante (VN=54), et sa solubilité carbonique (qui permet elle d'apprécier la rapidité d'action du produit), est de 44, ce qui correspond à une action moyennement rapide. L'apport de calcium est de 40%, et de magnésium 10%. Une fois ce produit épandu, il faudra envisager un deuxième passage de rota, afin de bien l'incorporer au sol. Ensuite, le semi d'engrais vert pourra être effectué, dans l'idéal avant la fin du mois de septembre ...
Pas mal de travail en perspective, avec en plus les finitions du bâtiment, l'installation électrique à mettre en place (dans le bâtiment), les serres à commencer (j'en ai reçu une, on peut la voir sur une des deux photos ci-dessus), ... Je parlerai des serres dans un prochain article.
A très bientôt pour la suite.
David
vendredi 22 août 2014
Structure du bâtiment
Bonjour,
Le bâtiment prend forme !
Hier et aujourd'hui, mon futur bâtiment m'a été livré. Comme j'avais un peu peur de passer deux semaines à essayer d'assembler ce mécano géant, j'ai choisi de souscrire à une option proposée par le fabricant. Il s'agit d'un forfait d'assistance au levage. Ça va beaucoup plus vite ! En une journée, c'était plié (une journée = jeudi après-midi + vendredi matin). Bon, il y a un coût, non négligeable, mais le temps passé à faire ça n'aurait pas pu être passé à faire autre chose. Alors dans certains cas, il faut accepter de mettre la main au porte-monnaie...
Voici quelques photos du résultat :
Il reste maintenant à poser le bardage de couverture et de fermeture. Et à faire le bardage bois (côté droit quand on est face au bâtiment). La structure est bien costaud, avec des pièces d'assemblages qui inspirent confiance. Et je ne parle même pas du nombre de boulons pour fixer tout ça ...
A bientôt pour la suite de la construction
David
Le bâtiment prend forme !
Hier et aujourd'hui, mon futur bâtiment m'a été livré. Comme j'avais un peu peur de passer deux semaines à essayer d'assembler ce mécano géant, j'ai choisi de souscrire à une option proposée par le fabricant. Il s'agit d'un forfait d'assistance au levage. Ça va beaucoup plus vite ! En une journée, c'était plié (une journée = jeudi après-midi + vendredi matin). Bon, il y a un coût, non négligeable, mais le temps passé à faire ça n'aurait pas pu être passé à faire autre chose. Alors dans certains cas, il faut accepter de mettre la main au porte-monnaie...
Voici quelques photos du résultat :
Il reste maintenant à poser le bardage de couverture et de fermeture. Et à faire le bardage bois (côté droit quand on est face au bâtiment). La structure est bien costaud, avec des pièces d'assemblages qui inspirent confiance. Et je ne parle même pas du nombre de boulons pour fixer tout ça ...
A bientôt pour la suite de la construction
David
mercredi 6 août 2014
Le début du travail du sol
Bonjour,
Dans cet article, je vais présenter la méthode retenue pour le travail du sol, pour transformer la prairie en sol de culture.
Idéalement, j'aurais souhaité travailler la prairie avec un cover-crop (c'est un outil composé de disques qui découpent le sol en y incorporant les résidus). L'inconvénient de cet outil, c'est que pour être efficace, il est très lourd, et il nécessite donc un tracteur relativement puissant. Ce qui n'est pas le cas du mien, il ne fait que 40cv. J'ai bien pensé faire sous-traiter cette opération, mais dans mon coin, je n'ai trouvé personne qui puisse le faire, du moins pas avant au moins deux mois. Il me fallait donc trouver une solution alternative.
J'ai discuté de ma problématique avec un collègue maraîcher (Adrien, pour ne pas le citer). Il m'a alors parlé d'une technique consistant à utiliser un cultivateur, en le munissant de socs larges. Ces socs larges permettent de scalper le tapis de mauvaises herbes. Il faut que l'ensemble des socs couvre toute la largeur de l'outil. Pour cela, il faut prévoir un recouvrement entre les socs avants et les socs arrières. Avant de passer le cultivateur avec les socs larges, il est conseillé de faire un premier passage, perpendiculairement, avec des socs normaux, afin de pré-découper le tapis d'herbes (et leurs racines).
Après quelques recherches et lectures de documentation, cette technique m'a paru intéressante.
J'ai donc acheté les fameux socs larges (les miens font 25cm de large, avec un recouvrement de 5cm). Les premiers essais n'ont pas été concluants : les socs surfaient sur l'herbe, ils ne rentraient pas dans le sol. Pourquoi ? Déjà, parce que j'ai beaucoup d'herbe ! (et rien pour la tondre pour le moment) Ensuite, l'outil est trop léger (Adrien m'a conseillé de le lester). Aujourd'hui, j'ai fait un essai en enlevant les socs larges à l'avant et je les ai remplacés par des socs normaux très usés, afin qu'ils ne pénètrent pas trop le sol. A l'arrière, j'ai laissé les socs larges. J'ai aussi réglé le cultivateur pour qu'il plonge légèrement vers l'avant. C'était beaucoup mieux. Pas parfait, mais bien mieux. Il faudra de toute façon faire plusieurs passages pour que cela soit efficace, c'est-à-dire que les mauvaises herbes soient éliminées.
Sur les photos ci-dessus, on voit bien la différence entre le premier et le deuxième passage.
Sur les photos suivantes, on peut voir en détail le travail fait par le cultivateur. Des bandes d'herbe sont découpées, et le travail ne se fait qu'en surface (même si par moment les socs sont descendus un peu plus profondément, à cause de la surface non plane du terrain).
Bon, maintenant, il faut espérer que le temps soit beau et chaud, pour sécher le chiendent, et autres réjouissances du genre ! Après quoi il faudra repasser, et repasser encore, pour les détruire le plus possible.
Une fois le terrain convenablement travaillé, j'implanterai un engrais vert qui sera détruit au début de printemps. Je détaillerai cela dans un prochain article.
A bientôt
David
Dans cet article, je vais présenter la méthode retenue pour le travail du sol, pour transformer la prairie en sol de culture.
Idéalement, j'aurais souhaité travailler la prairie avec un cover-crop (c'est un outil composé de disques qui découpent le sol en y incorporant les résidus). L'inconvénient de cet outil, c'est que pour être efficace, il est très lourd, et il nécessite donc un tracteur relativement puissant. Ce qui n'est pas le cas du mien, il ne fait que 40cv. J'ai bien pensé faire sous-traiter cette opération, mais dans mon coin, je n'ai trouvé personne qui puisse le faire, du moins pas avant au moins deux mois. Il me fallait donc trouver une solution alternative.
J'ai discuté de ma problématique avec un collègue maraîcher (Adrien, pour ne pas le citer). Il m'a alors parlé d'une technique consistant à utiliser un cultivateur, en le munissant de socs larges. Ces socs larges permettent de scalper le tapis de mauvaises herbes. Il faut que l'ensemble des socs couvre toute la largeur de l'outil. Pour cela, il faut prévoir un recouvrement entre les socs avants et les socs arrières. Avant de passer le cultivateur avec les socs larges, il est conseillé de faire un premier passage, perpendiculairement, avec des socs normaux, afin de pré-découper le tapis d'herbes (et leurs racines).
Après quelques recherches et lectures de documentation, cette technique m'a paru intéressante.
J'ai donc acheté les fameux socs larges (les miens font 25cm de large, avec un recouvrement de 5cm). Les premiers essais n'ont pas été concluants : les socs surfaient sur l'herbe, ils ne rentraient pas dans le sol. Pourquoi ? Déjà, parce que j'ai beaucoup d'herbe ! (et rien pour la tondre pour le moment) Ensuite, l'outil est trop léger (Adrien m'a conseillé de le lester). Aujourd'hui, j'ai fait un essai en enlevant les socs larges à l'avant et je les ai remplacés par des socs normaux très usés, afin qu'ils ne pénètrent pas trop le sol. A l'arrière, j'ai laissé les socs larges. J'ai aussi réglé le cultivateur pour qu'il plonge légèrement vers l'avant. C'était beaucoup mieux. Pas parfait, mais bien mieux. Il faudra de toute façon faire plusieurs passages pour que cela soit efficace, c'est-à-dire que les mauvaises herbes soient éliminées.
Sur les photos ci-dessus, on voit bien la différence entre le premier et le deuxième passage.
Sur les photos suivantes, on peut voir en détail le travail fait par le cultivateur. Des bandes d'herbe sont découpées, et le travail ne se fait qu'en surface (même si par moment les socs sont descendus un peu plus profondément, à cause de la surface non plane du terrain).
Bon, maintenant, il faut espérer que le temps soit beau et chaud, pour sécher le chiendent, et autres réjouissances du genre ! Après quoi il faudra repasser, et repasser encore, pour les détruire le plus possible.
Une fois le terrain convenablement travaillé, j'implanterai un engrais vert qui sera détruit au début de printemps. Je détaillerai cela dans un prochain article.
A bientôt
David
jeudi 31 juillet 2014
Le bâtiment : la dalle béton
Bonjour,
Comme prévu, aujourd'hui nous avons coulé la dalle de béton qui va accueillir le futur bâtiment agricole.
Au total, nous avons utilisé un peu plus de 12 m3 de béton (2 toupies), pour la dalle et les deux plots. J'en ai aussi profité pour couler des plots pour les futurs piliers du futur portail !
Le problème : nous avons fait ça en début d'après-midi, et avec la chaleur, ça "tirait" trop vite. Il a fallu arroser pour que la surface ne sèche pas trop vite ...
Comme prévu, aujourd'hui nous avons coulé la dalle de béton qui va accueillir le futur bâtiment agricole.
Au total, nous avons utilisé un peu plus de 12 m3 de béton (2 toupies), pour la dalle et les deux plots. J'en ai aussi profité pour couler des plots pour les futurs piliers du futur portail !
Le problème : nous avons fait ça en début d'après-midi, et avec la chaleur, ça "tirait" trop vite. Il a fallu arroser pour que la surface ne sèche pas trop vite ...
La dalle de béton fraîchement coulée |
Les futurs piliers du portail |
Encore un grand merci à Francis et Jeannot, mes ouvriers attitrés ;-)
A bientôt pour la suite,
David
mardi 29 juillet 2014
Préparation pour le bâtiment
Bonjour,
Hier et aujourd'hui, nous avons préparé le coffrage et le ferraillage pour la dalle de béton qui va supporter le futur bâtiment. Une bonne chose de faite ! La dalle fera 15cm sur toute la surface, avec des renforts d'environ 1m2 au droit de chaque pied, sur une épaisseur totale de 40cm (les 15cm de la dalle compris). Ça ne devrait pas bouger de si tôt !
Le béton arrive jeudi après-midi (deux toupies !). Ensuite, il faut trois semaines de sèche.
La dalle représente la partie fermée. On peut distinguer sur la photo, en allant vers le fond, les deux petits coffrages pour les plots bétons qui supporteront la partie auvent.
Voilà à quoi il devrait ressembler ...
Un TRÈS grand merci aux "ouvriers" de ce chantier : Christine (maman) et Annick (belle-maman) pour la logistique alimentaire, et Francis et Jeannot pour les travaux.
A bientôt
Hier et aujourd'hui, nous avons préparé le coffrage et le ferraillage pour la dalle de béton qui va supporter le futur bâtiment. Une bonne chose de faite ! La dalle fera 15cm sur toute la surface, avec des renforts d'environ 1m2 au droit de chaque pied, sur une épaisseur totale de 40cm (les 15cm de la dalle compris). Ça ne devrait pas bouger de si tôt !
Le béton arrive jeudi après-midi (deux toupies !). Ensuite, il faut trois semaines de sèche.
La dalle représente la partie fermée. On peut distinguer sur la photo, en allant vers le fond, les deux petits coffrages pour les plots bétons qui supporteront la partie auvent.
Voilà à quoi il devrait ressembler ...
Un TRÈS grand merci aux "ouvriers" de ce chantier : Christine (maman) et Annick (belle-maman) pour la logistique alimentaire, et Francis et Jeannot pour les travaux.
A bientôt
jeudi 24 juillet 2014
Fin de la formation BPREA
Bonjour,
Ma formation BPREA s'est terminée comme prévue, le 16 juillet dernier. Et c'est tant mieux !
Le bilan de cette formation n'est pas à la hauteur de ce que j'en attendais.
J'y ai appris quelques trucs, mais rien de bien fondamental pour la suite de mon installation.
J'ai surtout fait la connaissance d'autres stagiaires, en projet d'installation à plus ou moins long terme. Et les échanges avec eux étaient toujours très intéressants. Nous allons essayer de garder le contact.
Nous avons eu la malchance de tomber à un moment où la personne qui gérait la formation est partie. Et du coût, nous nous sommes retrouvés un peu livrés à nous-même. Le contenu de la formation était aussi assez léger, du moins c'est ce que j'en ai pensé. D'autres n'ont pas eu le même sentiment que moi au sujet du contenu, juste quelques reproches au niveau de l'organisation. M'étant pas mal auto-formé avant cette formation, il est vrai que j'avais déjà vu pas mal de points. D'où ma déception, peut-être.
Le seul point positif de la formation : les stages ! Les 5 semaines de stage pratique ont été très enrichissantes. Dommage qu'il n'y en ait pas eu plus. Bon, d'un autre côté, maintenant, la pratique, ça va être à la maison !!!
A bientôt
David
Ma formation BPREA s'est terminée comme prévue, le 16 juillet dernier. Et c'est tant mieux !
Le bilan de cette formation n'est pas à la hauteur de ce que j'en attendais.
J'y ai appris quelques trucs, mais rien de bien fondamental pour la suite de mon installation.
J'ai surtout fait la connaissance d'autres stagiaires, en projet d'installation à plus ou moins long terme. Et les échanges avec eux étaient toujours très intéressants. Nous allons essayer de garder le contact.
Nous avons eu la malchance de tomber à un moment où la personne qui gérait la formation est partie. Et du coût, nous nous sommes retrouvés un peu livrés à nous-même. Le contenu de la formation était aussi assez léger, du moins c'est ce que j'en ai pensé. D'autres n'ont pas eu le même sentiment que moi au sujet du contenu, juste quelques reproches au niveau de l'organisation. M'étant pas mal auto-formé avant cette formation, il est vrai que j'avais déjà vu pas mal de points. D'où ma déception, peut-être.
Le seul point positif de la formation : les stages ! Les 5 semaines de stage pratique ont été très enrichissantes. Dommage qu'il n'y en ait pas eu plus. Bon, d'un autre côté, maintenant, la pratique, ça va être à la maison !!!
A bientôt
David
mercredi 23 juillet 2014
Le tracteur !
Bonjour,
Depuis quelques jours, j'ai (enfin !) mon nouveau joujou : un joli tracteur, un peu vieux, mais pas tant que moi ! C'est un Massey Ferguson 135 Super, de 40cv. C'est de la mécanique assez robuste et assez fiable. J'ai quelques bricoles à faire dessus avant de m'en servir de manière plus intensive.
J'ai aussi acheté un cultivateur (c'est l'outil derrière le tracteur, sur la photo). Il va me servir à préparer le terrain (faute de mieux). Cet outil sert généralement à décompacter le sol.
A bientôt,
David
jeudi 29 mai 2014
Permis de construire, et autres nouvelles
Bonjour,
Et bien cela fait déjà plus d'un mois
que je n'ai pas donné de nouvelles …. le temps passe si vite !
Alors un petit point s'impose.
Première (très) bonne nouvelle :
j'ai obtenu mon permis de construire, pour mon bâtiment agricole. Ce
ne fut pas trop long, mais tout de même un peu difficile. Pour
rappel, on me demandait des pièces administratives que je ne pouvais
pas fournir, et qui d'ailleurs n'était pas sensée être demandée.
Ce qui est intéressant de savoir, pour un permis de construire,
c'est qu'il existe une liste officielle des pièces pouvant être
demandées, et que toute pièce ou document ne faisant pas partie de
cette liste ne peut être réclamée, ce serait illégale. Bon, dans
mon cas, en attaquant par plusieurs fronts, en fournissant des
« preuves » de ma future activité, et en envoyant un
courrier un peu, comment dire, …. pointant les absurdités de ce
qui était demandé, tout ça cumulé a abouti à l'accord du permis.
Ouf !
Pour info, voici un super site pour avoir des infos sur comment faire soit-même son dossier de demande de permis : http://www.urbinfos.com/pieces-a-joindre-permis-de-construire.html
Suite à cette première bonne
nouvelle, j'ai pu passer commande de mon bâtiment. Il s'agit d'un
bâtiment à ossature métallique, avec bardage métallique (sur
trois face) + bois (sur une face). La surface sera de 96m2 (8m de
large sur 12m de long). Il sera divisé en trois parties :
- un espace « auvent », ouvert sur l'extérieur, mais abrité (pour stockage de matériel, genre outils du tracteur)
- un espace « garage », fermé (pour stockage de matériel, outils, …)
- un espace « bureau » ! Non, en fait cette partie servira à la fois de lieu de vente, et de lieu de stockage (elle sera isolé, thermiquement)
La livraison du bâtiment est prévue pour la
deuxième quinzaine d'août (et oui, il faut respecter les délais de
recours du permis de construire ….).
Autre bonne nouvelle : j'ai reçu
le récépissé de ma déclaration de forage, je vais donc pouvoir
faire commencer les travaux pour le forage.
Dans mon cas, vu le débit et le volume
de ma future installation (8000m3), je n'avais pas d'autorisation à demander,
mais simplement une déclaration à faire (à la DDTM, Service Eau et Nature). Pour commencer les travaux, il faut attendre que le dossier
soit examiné et validé. Le délai normal de traitement est de deux
mois. Je les ai appelé plusieurs fois pour savoir où en était mon
dossier, et au bout de trois semaines j'ai eu la réponse (ils en ont
eu marre ?....).
Comme autre démarche, j'ai aussi
demandé une analyse de sol. Cela permettra de connaître avec
exactitude la composition du sol, afin de savoir quels éléments seraient potentiellement en défaut (et devant alors être apportés par
amendement). J'ai effectué moi-même les prélèvements : on fixe un
point (il est recommandé de bien l'identifier afin de pouvoir
refaire plus tard des analyses sur les mêmes zones), puis, à l'aide
d'un mètre, on dessine un cercle de 10m de rayon autour de ce point.
Il suffit alors de faire une douzaine de petits prélèvements sur ce
cercle. Ils sont tous mis dans un récipient propre, on mélange bien le
tout, et on en met un échantillon dans un sachet, pour analyse. Je
n'ai pas encore les résultats, il faut compter entre 2 et 4
semaines.
A part ça, quoi d'autre …. J'ai
demandé le raccordement ERDF et Eau. C'est en cours. Pour l'eau,
c'est environ 1200 €. Pour l'électricité, je ne sais pas encore,
mais ça doit être dans les 1500 €. Une fois que tout sera
raccordé et que le bâtiment sera monté, il y aura de jolies
petites tranchées à faire …
Concernant ma formation, elle suit son
cours. Nous avons terminé la partie compta ! J'ai fini par
comprendre certains trucs qui avaient du mal à rentrer, comme quoi,
tout arrive ! Sur les 10 UC du diplôme que l'on doit valider, on en a déjà
6 (la septième la semaine prochaine). Même si ce n'est pas toujours très intéressant, ça prend du temps de préparer tous les dossiers et toutes les présentations. Plus qu'un mois et demi.
Bon, ça fait pas mal pour un seul
post. Je vais donc m'arrêter là.
A bientôt pour la suite,
David
vendredi 25 avril 2014
Du changement
Bonjour,
Aujourd'hui, deux grandes nouvelles :
Création de l'entreprise
J'ai choisi de m'installer en tant qu'Entreprise Individuelle. Ce statut a des avantages et des inconvénients. Côté avantages : les formalités sont très simples, les frais de création et d'enregistrement sont très limités (pour ne pas dire nul). Côté inconvénients : le fait que le patrimoine familiale ne soit pas protégé en cas de difficultés de l'entreprise. Mais ce point est à relativiser en fonction du recours (ou pas) au crédit bancaire. Dans mon cas, je n'y fais pas appel, donc le risque est inexistant (il ne peut pas y avoir de défaut de remboursement). De plus, il est aussi possible de faire une Déclaration d'insaisissabilité, permettant de mettre à l'abri le patrimoine familiale.
La formalité administrative a été assez simple : un formulaire (appelé P0) à remplir et à rapporter au CFE (centre de formalités de entreprises) de la chambre d'agriculture. J'avais pris rendez-vous pour remettre mon dossier, et lors de ce rendez-vous, la personne qui m'a reçu a saisi mon dossier sur informatique. Et miracle : tout s'est bien passé ! Je suis même reparti avec mon SIRET sous le bras. J'ai reçu la confirmation de la création de mon entreprise par courrier quelques jours plus tard. Je suis donc maintenant enregistré, avec un numéro de SIRET qui va bien. Le code APE (activité principale exercée) est 0113Z, pour Culture de légumes, de melons, de racines et de tubercules. Et grande nouvelle, il est possible de choisir un nom pour l'entreprise (pas obligatoire, sinon c'est le nom de la personne physique qui est retenu). J'ai choisi de donner un petit nom à mon entreprise, en faisant comme pas mal de maraîchers, en choisissant le nom du lieu-dit de l'exploitation. Et dans mon cas, cela donne : Les jardins de Petite Lande. Je vais pouvoir rebaptiser le blog !
Certification bio
Aujourd'hui, j'avais rendez-vous avec une personne de l'organisme certificateur bio que j'ai retenu (Ecocert). Nous avons fait le tour des parcelles pour établir un constat de prairie. Cela me permet de pouvoir démarrer directement en bio, sans avoir à respecter de période de reconversion, ce qui est plutôt bien. Nous avons ensuite passé en revue toutes les formalités et règles à respecter. Rien de bien compliqué. Résultat de la visite : j'ai mon agrément bio, du moins pour les terres. Il faudra ensuite que la personne revienne pour certifier les cultures (contrôles des semences, des amendements, ...). Cela fera l'objet d'un autre article ...
Je suis content que les choses bougent enfin. D'ici peu, je vais rentrer dans le vif du sujet, avec la préparation du terrain (clôtures, chemin d'accès, taille et coupe de certains arbres, ...). Ce n'est pas le boulot qui va manquer !!
A très bientôt
David
Aujourd'hui, deux grandes nouvelles :
Création de l'entreprise
J'ai choisi de m'installer en tant qu'Entreprise Individuelle. Ce statut a des avantages et des inconvénients. Côté avantages : les formalités sont très simples, les frais de création et d'enregistrement sont très limités (pour ne pas dire nul). Côté inconvénients : le fait que le patrimoine familiale ne soit pas protégé en cas de difficultés de l'entreprise. Mais ce point est à relativiser en fonction du recours (ou pas) au crédit bancaire. Dans mon cas, je n'y fais pas appel, donc le risque est inexistant (il ne peut pas y avoir de défaut de remboursement). De plus, il est aussi possible de faire une Déclaration d'insaisissabilité, permettant de mettre à l'abri le patrimoine familiale.
La formalité administrative a été assez simple : un formulaire (appelé P0) à remplir et à rapporter au CFE (centre de formalités de entreprises) de la chambre d'agriculture. J'avais pris rendez-vous pour remettre mon dossier, et lors de ce rendez-vous, la personne qui m'a reçu a saisi mon dossier sur informatique. Et miracle : tout s'est bien passé ! Je suis même reparti avec mon SIRET sous le bras. J'ai reçu la confirmation de la création de mon entreprise par courrier quelques jours plus tard. Je suis donc maintenant enregistré, avec un numéro de SIRET qui va bien. Le code APE (activité principale exercée) est 0113Z, pour Culture de légumes, de melons, de racines et de tubercules. Et grande nouvelle, il est possible de choisir un nom pour l'entreprise (pas obligatoire, sinon c'est le nom de la personne physique qui est retenu). J'ai choisi de donner un petit nom à mon entreprise, en faisant comme pas mal de maraîchers, en choisissant le nom du lieu-dit de l'exploitation. Et dans mon cas, cela donne : Les jardins de Petite Lande. Je vais pouvoir rebaptiser le blog !
Certification bio
Aujourd'hui, j'avais rendez-vous avec une personne de l'organisme certificateur bio que j'ai retenu (Ecocert). Nous avons fait le tour des parcelles pour établir un constat de prairie. Cela me permet de pouvoir démarrer directement en bio, sans avoir à respecter de période de reconversion, ce qui est plutôt bien. Nous avons ensuite passé en revue toutes les formalités et règles à respecter. Rien de bien compliqué. Résultat de la visite : j'ai mon agrément bio, du moins pour les terres. Il faudra ensuite que la personne revienne pour certifier les cultures (contrôles des semences, des amendements, ...). Cela fera l'objet d'un autre article ...
Je suis content que les choses bougent enfin. D'ici peu, je vais rentrer dans le vif du sujet, avec la préparation du terrain (clôtures, chemin d'accès, taille et coupe de certains arbres, ...). Ce n'est pas le boulot qui va manquer !!
A très bientôt
David
mercredi 16 avril 2014
Du nouveau ...
Bonjour à tous,
Je prends quelques minutes pour faire un point de ma situation :
- hier, le 15 avril, j'ai (enfin !) signé pour mon terrain. C'est fait, je suis propriétaire d'environ 3 hectares (dont la moitié en forêt), à Salaunes, proche de mon domicile. C'est une étape très importante, mais les difficultés ne sont pas terminées pour autant (voir ci-dessous)....
- aujourd'hui, le 16 avril, je suis allé déposer mon dossier de création d'entreprise au CFE (centre de formalité de entreprise) de la Chambre d'Agriculture de la Gironde. Tout s'est bien passé ! Ouf ! J'ai même pu récupérer mon numéro de SIRET (qui doit être validé dans les 48h par l'INSEE).
Maintenant, les ennuis vont pouvoir commencer !
Le "choc de simplification" annoncé par notre cher président n'est pas encore arrivé aux portes des organismes agricoles... La MSA, par exemple, est d'une logique implacable. Pour pouvoir être affiliée chez eux, il faut déjà avoir mis les parcelles en culture. Mais pour pouvoir mettre en culture, il me faut faire des investissements, comme les serres, ou la construction d'un bâtiment agricole. Et pour obtenir le permis de construire, il me faut .... une attestation d'affiliation MSA. Idem pour obtenir les subventions relatives aux investissements. Depuis quelques jours, je tourne en rond !
Je ne désespère pas que les choses puissent s'arranger. Et de toutes façons, je trouverai des solutions, quitte à repousser certains investissements à plus tard.
En parallèle, je suis ma formation, à distance, auprès du CFPPA de La Réole. Nous avons une journée de regroupement par semaine (en principe le jeudi, donc demain). Cela permet de se rencontrer, de confronter nos situations respectives, et de valider nos travaux. J'ai aussi été en stage, du 17 au 27 mars dernier, chez des maraîchers du Haillan (chez Fanny et Adrien, de super maîtres de stage). Je retourne chez eux pour mon prochain stage, du 28 avril au 9 mai. J'ai aussi eu l'occasion de retourner chez eux entre-temps pour quelques "opérations spéciales" que je tenais absolument à ne pas manquer : utilisation du semoir de précision (fabrication maison par Adrien), d'une efficacité redoutable, et test de greffes de tomates (essai avec une trentaine de plants pour observer leur comportement par rapport à des plants normaux). C'est passionnant.
Bon, j'ai passé ma journée à courir à Bordeaux, au téléphone, à remplir des dossiers .... Pas très passionnant, pour le coup, mais il faut (aussi) en passer par là.
A bientôt pour la suite
David
Je prends quelques minutes pour faire un point de ma situation :
- hier, le 15 avril, j'ai (enfin !) signé pour mon terrain. C'est fait, je suis propriétaire d'environ 3 hectares (dont la moitié en forêt), à Salaunes, proche de mon domicile. C'est une étape très importante, mais les difficultés ne sont pas terminées pour autant (voir ci-dessous)....
- aujourd'hui, le 16 avril, je suis allé déposer mon dossier de création d'entreprise au CFE (centre de formalité de entreprise) de la Chambre d'Agriculture de la Gironde. Tout s'est bien passé ! Ouf ! J'ai même pu récupérer mon numéro de SIRET (qui doit être validé dans les 48h par l'INSEE).
Maintenant, les ennuis vont pouvoir commencer !
Le "choc de simplification" annoncé par notre cher président n'est pas encore arrivé aux portes des organismes agricoles... La MSA, par exemple, est d'une logique implacable. Pour pouvoir être affiliée chez eux, il faut déjà avoir mis les parcelles en culture. Mais pour pouvoir mettre en culture, il me faut faire des investissements, comme les serres, ou la construction d'un bâtiment agricole. Et pour obtenir le permis de construire, il me faut .... une attestation d'affiliation MSA. Idem pour obtenir les subventions relatives aux investissements. Depuis quelques jours, je tourne en rond !
Je ne désespère pas que les choses puissent s'arranger. Et de toutes façons, je trouverai des solutions, quitte à repousser certains investissements à plus tard.
En parallèle, je suis ma formation, à distance, auprès du CFPPA de La Réole. Nous avons une journée de regroupement par semaine (en principe le jeudi, donc demain). Cela permet de se rencontrer, de confronter nos situations respectives, et de valider nos travaux. J'ai aussi été en stage, du 17 au 27 mars dernier, chez des maraîchers du Haillan (chez Fanny et Adrien, de super maîtres de stage). Je retourne chez eux pour mon prochain stage, du 28 avril au 9 mai. J'ai aussi eu l'occasion de retourner chez eux entre-temps pour quelques "opérations spéciales" que je tenais absolument à ne pas manquer : utilisation du semoir de précision (fabrication maison par Adrien), d'une efficacité redoutable, et test de greffes de tomates (essai avec une trentaine de plants pour observer leur comportement par rapport à des plants normaux). C'est passionnant.
Bon, j'ai passé ma journée à courir à Bordeaux, au téléphone, à remplir des dossiers .... Pas très passionnant, pour le coup, mais il faut (aussi) en passer par là.
A bientôt pour la suite
David
jeudi 6 mars 2014
Début de la formation BPREA
Bonjour à tous,
Mardi dernier, le 4 mars, c'était le premier jour de ma formation BPREA. Cette formation, je vais la suivre en FOAD, c'est à dire "à distance", en télétravail en quelque sorte. Un jour par semaine (en moyenne), nous devrons assister à une journée de regroupement, au centre de formation de La Réole. Cela permettra de faire le point sur les sujets pour lesquels on aurait des questions, mais aussi de faire des présentation de nos différentes expériences lors de nos stages. Ce premier jour a surtout était l'occasion de nous présenter tous les aspects administratifs et logistiques, rien de bien passionnant !
Le groupe de la session dans laquelle je suis est composé de douze personnes, issues d'horizons très différents, et avec des projets tout aussi différents : du maraîchage (j'en fait parti !), de l'horticulture, de l'élevage de chevaux ou de chèvres, de la culture de plantes aromatiques et médicinales, de la culture de spiruline, de la culture de céréales. C'est assez varié !
Bon, je vais continuer à bosser mes cours, j'ai juste fait une petite pause pour poster cet article :-) ...
A bientôt
David
Mardi dernier, le 4 mars, c'était le premier jour de ma formation BPREA. Cette formation, je vais la suivre en FOAD, c'est à dire "à distance", en télétravail en quelque sorte. Un jour par semaine (en moyenne), nous devrons assister à une journée de regroupement, au centre de formation de La Réole. Cela permettra de faire le point sur les sujets pour lesquels on aurait des questions, mais aussi de faire des présentation de nos différentes expériences lors de nos stages. Ce premier jour a surtout était l'occasion de nous présenter tous les aspects administratifs et logistiques, rien de bien passionnant !
Le groupe de la session dans laquelle je suis est composé de douze personnes, issues d'horizons très différents, et avec des projets tout aussi différents : du maraîchage (j'en fait parti !), de l'horticulture, de l'élevage de chevaux ou de chèvres, de la culture de plantes aromatiques et médicinales, de la culture de spiruline, de la culture de céréales. C'est assez varié !
Bon, je vais continuer à bosser mes cours, j'ai juste fait une petite pause pour poster cet article :-) ...
A bientôt
David
jeudi 27 février 2014
Ephytia, un site très intéressant
Bonjour,
En regardant l'émission de télé "Silence ça pousse", j'ai découvert un site internet très intéressant (juste avant de m'endormir, classic quand je regarde cette émission ...). Il s'agit du site Ephytia, fait par l'INRA. Vous pouvez y accéder en cliquant ici.
Sur ce site, j'ai aussi trouvé un lien vers des applications (Android et AppStore) qui sont tout à fait intéressantes elles aussi. Bon, certaines sont payantes, mais deux ou trois sont gratuites : Biocontrole, pour toutes les infos sur les ravageurs et les auxiliaires (voir le post sur la formation que j'ai suivi sur ce sujet), et Di@gnoPlant Courgette, pour tous les problèmes que peut rencontrer la culture de ce légume. Les applications sont disponibles ici.
Est aussi disponible en page d'accueil du site un lien vers HYPP, l'hyper base de données en protection des plantes de l'INRA. C'est une formidable mine d'informations, très très riche. A conseiller !
Faites bon usage de tout ça :-)
A plus
David
En regardant l'émission de télé "Silence ça pousse", j'ai découvert un site internet très intéressant (juste avant de m'endormir, classic quand je regarde cette émission ...). Il s'agit du site Ephytia, fait par l'INRA. Vous pouvez y accéder en cliquant ici.
Sur ce site, j'ai aussi trouvé un lien vers des applications (Android et AppStore) qui sont tout à fait intéressantes elles aussi. Bon, certaines sont payantes, mais deux ou trois sont gratuites : Biocontrole, pour toutes les infos sur les ravageurs et les auxiliaires (voir le post sur la formation que j'ai suivi sur ce sujet), et Di@gnoPlant Courgette, pour tous les problèmes que peut rencontrer la culture de ce légume. Les applications sont disponibles ici.
Est aussi disponible en page d'accueil du site un lien vers HYPP, l'hyper base de données en protection des plantes de l'INRA. C'est une formidable mine d'informations, très très riche. A conseiller !
Faites bon usage de tout ça :-)
A plus
David
samedi 15 février 2014
Fin de mon stage Évaluation en Milieu de Travail (EMT)
Bonjour,
Mes deux semaines de stage
EMT sont déjà terminées. Elles sont passées très vite.
Je vais tenter de résumer
ce que j'ai pu faire durant ces deux semaines.
Deux activités ont
principalement marqué ce stage :
- Les récoltes
L'exploitation dans
laquelle j'ai effectué mon stage commercialise principalement la
production à des AMAP. Un complément en vente directe est aussi
pratiqué. Les deux AMAP partenaires représentent environ une
centaine de paniers. Les jours de distribution des paniers sont aussi
les jours de récolte, pour assurer une fraîcheur maximum des
légumes. Sur la semaine, cela représente deux jours de récolte.
S'ajoutent à la récolte proprement dite, le nettoyage et le
conditionnement de certains légumes. Il est important de noter que
ce travail représente une partie très importante de l'ensemble de
l'activité, à savoir environ un bon tiers du temps total. Il serait
possible d'économiser un peu de ce temps en ne faisant aucun
conditionnement (pesage et mise en sachet) pour les AMAP, mais cela
risquerait d'être au détriment du bon déroulement des
distributions.
Lors de ces deux semaines,
les légumes que nous avons récoltés furent : poireaux, choux de
milan, choux fleur, choux de Bruxelles, panais, carottes, navets,
radis daïkon, radis noirs, blettes, épinards. A cela se sont
ajoutés les légumes de garde que sont les oignons et les pommes de
terre, récoltés durant la saison dernière.
De beaux choux fleur |
Carottes et poireaux |
La mauvaise surprise des
récoltes ? Les carottes, attaquées par la fameuse mouche de la
carotte (voir les attaques sur la photo ci-dessous). Les attaques
n'ont pas été trop graves, mais une partie non négligeable des
racines a tout de même été "visitée", à vue de nez, je
dirais environ 10 à 25 % selon les variétés. Pas catastrophique,
mais un peu dommage. Il aurait suffit de couvrir les plantations avec
des filets anti-insectes pour s'épargner cette nuisance. Oui, il
aurait suffit ! Mais le manque de temps en a décidé autrement. La
gestion des priorités induit forcément quelques sacrifices.
Attaques de la mouche sur les carottes |
- Les cultures
Au niveau des cultures,
nous avons fait quelques semis : des choux, quelques poivrons et
aubergines, des salades. Les semis se font en plaques alvéolées
remplies d'un terreau adapté. A cette période de l'année, une fois
les semis faits, les plaques sont posées sur une tablette
chauffante. Cela permet de maintenir le substrat à la température
idéale de germination des graines (cette température est différente
suivant les espèces de légume).
Nous avons conditionné
les semences de pommes de terre en caisse pour les mettre à germer.
Cela permet de gagner du temps après la plantation. Les tubercules
portant des germes trapus et pas trop longs seront ainsi mieux
préparés à faire face à d'éventuelles mauvaises conditions de
culture. Point important : si le tubercule ne porte qu'un seul
germe, assez développé, il est préférable de l'éliminer, cela
pour favoriser la pousse de plusieurs autres germes.
Côté plantation, nous
avons mis en place quelques centaines de salades, sous tunnel, et sur
butte pour faire face au trop plein d'eau de cet hiver. Nous avons
aussi préparé des planches de culture sur buttes pour les prochains
semis de radis.
Plantation de salades |
A toutes ces tâches s'en
sont ajoutées d'autres, secondaires, mais tout aussi nécessaires :
- creuser des rigoles pour
faciliter l'écoulement des eaux de pluie autour des serres (question
pluie, c'est vrai que l'on a été gâté !). Cela a permis de
drainer les planches de culture (voir la photo de l'intérieur d'une
serre ci-dessous).
- ranger et nettoyer la
serre de plants (bientôt elle va se remplir à grande vitesse !)
- désherber quelques
planches (aillets et blettes sous serre)
- assister à un contrôle
bio (quand tout est bien organisé et préparé, cela se passe sans
problème)
Les buttes |
Les blettes de couleur |
C'est court, deux
semaines !
Bientôt le début de ma
formation, avec ses périodes de stage. L'occasion d'apprendre de
nouvelles choses passionnantes.
Un très grand merci à mes deux "maîtres de stage" ;-)
A bientôt,
David
mardi 28 janvier 2014
Formation Protection Biologique Intégrée (PBI)
Bonjour,
Aujourd'hui, j'ai suivi une formation
organisée par la chambre d'agriculture dont le thème était :
la Protection Biologique Intégrée (PBI) en Maraîchage. C'était
une formation très intéressante. Les deux intervenantes
connaissaient très bien leur sujet, et elles nous ont donné des
informations précieuses au sujet des différentes stratégies à
mettre en œuvre pour lutter efficacement contre les ravageurs. J'ai
eu l'occasion de revoir certains points que j'avais déjà vus lors
d'une formation précédente (formation AGROBIO du mois d'octobre
dernier). Mais je dois avouer que cela ne fait pas de mal d'en
remettre une petite couche...
Nous avons donc passé en revue les
principaux ravageurs rencontrés par les maraîchers locaux :
pucerons, thrips, acariens tétranyques, aleurodes, noctuelles,
piérides, teignes, taupins, limaces, punaises, doryphores, et
mouches en tout genre. Pour chacun de ces ravageurs, nous ont été
présentés les auxiliaires correspondants (s'ils existent), et les
méthodologies à respecter pour lutter de manière efficace. En
effet, il faut savoir que certains auxiliaires ne sont actifs, donc
efficaces, qu'à partir d'une certaine température, qui ne
correspond pas toujours à la température favorable au développement
du ravageur ... Ça devient compliqué ! Il faut donc
parfois anticiper les attaques, ou alors au contraire agir au dernier
moment. En tout cas, le plus important, le point sur lequel les deux
intervenantes ont insisté, c'est qu'il faut observer, de manière
régulière, en prenant soin de bien repérer les foyers d'attaques,
et de suivre leur évolution. Prendre aussi l'habitude de tout noter,
cela permet de garder une trace des événements, et de mieux affiner
les stratégies futures. Les aspects pratiques de la PBI ont aussi
été abordés : les fournisseurs, les doses, les prix, les
conditionnements.
Tout cela semble assez complexe au
débutant que je suis. Je me prends alors à rêver d'une application
sur mon smartphone : je rentre la culture et le ravageur, et
elle me calcule tout, les doses, les dates d'application, les
densités, tout ça bien sûr en fonction de la météo et de la
date ! Facile, non ?...
Deux petites photos, pour illustrer cette formation (photos prises dans mon potager) :
Les larves de punaise Nézara. Adulte, la punaise est verte. Elles ne sont pas très gentilles ces punaises-là. Et en plus, elles n'ont pas de ravageur ...
Et un joli spécimen de limace "panthère". Grrrrrr !!
A bientôt pour la suite.
David
Stage Évaluation en Milieu de Travail (EMT)
Bonjour,
Le début de ma formation BPREA
approche, elle doit débuter le 4 mars prochain. Mais c'est encore un
peu loin, et les formalités administratives sont toutes plus ou
moins en attente maintenant. Aussi, afin d'acquérir un peu plus
d'expérience professionnelle, je vais suivre un stage d'Évaluation
en Milieu de Travail (EMT). Ce stage est proposé par Pôle Emploi
dans le but de découvrir un métier vers lequel on souhaite se
diriger. C'est une opportunité offerte aux demandeurs d'emploi qui
leur permet de faire un stage de 80 heures maximum dans une
entreprise, en restant sous le régime de demandeur d'emploi (on
continue donc à toucher les allocations). L'entreprise qui accueille
le stagiaire bénéficie d'une (petite !) compensation
financière (toujours bon à prendre). En pratique, il faut donc
trouver une entreprise qui accepte de prendre un stagiaire et de
remplir le formulaire qui va bien (convention de stage), c'est plutôt
simple comme formalité. Pour plus de renseignements sur ce stage
EMT, voir ici.
En ce qui me concerne, je vais faire
mon stage chez un couple de maraîchers pas trop loin de chez moi
(j'ai déjà eu l'occasion de « pratiquer » un peu chez
eux). Je dois commencer la semaine prochaine, pour une durée de deux
semaines. Cela devrait me permettre de voir une partie de la
préparation des plants, ainsi que la planification des cultures de
la saison à venir. Si c'est possible, j'essaierais de faire quelques
photos, pour avoir un peu de « concret » à se mettre
sous la dent.
A bientôt pour la suite.
David
mercredi 22 janvier 2014
Une grande étape
Bonjour,
Aujourd'hui, une grande étape vient d'être franchie : j'ai signé un sous-seing chez le notaire pour l'achat d'un terrain ! C'est une très bonne nouvelle, et l'année 2014 ne pouvait pas mieux commencer. Bon, il ne faut pas s'emballer trop vite, il reste maintenant à concrétiser cette promesse de vente en acte authentique d'achat. Le problème potentiel ? Une préemption de la SAFER. Dans mon cas, le risque est minime, mais il existe tout de même. On va donc rester prudent en attendant la signature définitive (qui devrait avoir lieu d'ici deux à trois mois).
Cela faisait un petit moment que j'étais sur ce terrain, mais je ne voulais pas trop en parler, de peur de me porter la poisse ! Maintenant, c'est dit ! Le terrain se situe à quelques centaines de mètres de chez moi (super !), il comprend une partie en bois et une partie en prairie, environ moitié moitié, pour une surface totale d'environ 3 hectares. Ce qui me laisse environ 1,3 hectares cultivable de suite, et en bio car le terrain n'a pas été cultivé depuis .... des dizaines d'années ! Il va falloir envisager un petit défrichement pour agrandir la surface cultivable à 1,5 hectares, histoire de respecter la 1/2 SMI pour être enregistré à la MSA (la sécu des agriculteurs) à titre principal. Il faudra aussi prévoir un forage (avec la déclaration qui va bien), et la construction d'un bâtiment agricole (avec le permis de construire qui va bien). Je n'en ai pas fini avec les formalités administratives ! Je détaillerai tout cela plus tard.
Les trois mois qui viennent vont être longs .... mais longs .....
A bientôt pour la suite, qui s'annonce passionnante.
David
Aujourd'hui, une grande étape vient d'être franchie : j'ai signé un sous-seing chez le notaire pour l'achat d'un terrain ! C'est une très bonne nouvelle, et l'année 2014 ne pouvait pas mieux commencer. Bon, il ne faut pas s'emballer trop vite, il reste maintenant à concrétiser cette promesse de vente en acte authentique d'achat. Le problème potentiel ? Une préemption de la SAFER. Dans mon cas, le risque est minime, mais il existe tout de même. On va donc rester prudent en attendant la signature définitive (qui devrait avoir lieu d'ici deux à trois mois).
Cela faisait un petit moment que j'étais sur ce terrain, mais je ne voulais pas trop en parler, de peur de me porter la poisse ! Maintenant, c'est dit ! Le terrain se situe à quelques centaines de mètres de chez moi (super !), il comprend une partie en bois et une partie en prairie, environ moitié moitié, pour une surface totale d'environ 3 hectares. Ce qui me laisse environ 1,3 hectares cultivable de suite, et en bio car le terrain n'a pas été cultivé depuis .... des dizaines d'années ! Il va falloir envisager un petit défrichement pour agrandir la surface cultivable à 1,5 hectares, histoire de respecter la 1/2 SMI pour être enregistré à la MSA (la sécu des agriculteurs) à titre principal. Il faudra aussi prévoir un forage (avec la déclaration qui va bien), et la construction d'un bâtiment agricole (avec le permis de construire qui va bien). Je n'en ai pas fini avec les formalités administratives ! Je détaillerai tout cela plus tard.
Les trois mois qui viennent vont être longs .... mais longs .....
A bientôt pour la suite, qui s'annonce passionnante.
David
mercredi 8 janvier 2014
Démarches administratives (1)
Bonjour, et meilleurs vœux pour cette
nouvelle année.
Je vais aborder dans ce post
quelques-unes des différentes démarches administratives auxquelles
je vais devoir me soumettre dans le cadre de ma future installation. Par la suite, d'autres posts seront consacrés à ces différentes démarches (je pense qu'avec le temps, je vais en découvrir de nouvelles !).
Le problème de toutes ces démarches,
c'est que leur instruction met un certain temps, variable de deux
semaines à près de 6 mois ! Il est alors important de bien les
anticiper pour ne pas se retrouver bloqué et devoir attendre une
fois l'achat du terrain finalisé.
Pour information la DDTM est la
Direction Départementale des Territoires et de la Mer. C'est auprès de cet organisme que plusieurs dossiers doivent être déposés.
Autorisation d'exploiter - DDTM
Étant donné ma situation personnelle,
comme je n'ai pas de diplôme pouvant faire valoir la capacité
professionnelle agricole, je vais devoir demander une autorisation
d'exploiter pour pouvoir m'installer. En effet, la détention de
cette capacité agricole est obligatoire pour s'installer en tant qu'exploitant agricole. Pour y prétendre, il faut
justifier d'un diplôme agricole :
- Si né avant le 1er janvier 1971
(c'est mon cas) : un diplôme ou titre agricole
équivalent de niveau V (ce n'est pas mon cas)
- Si né après le 1er janvier 1971 : un diplôme ou titre agricole de niveau IV.
Dans tous les cas, je ne possède pas
ce genre de diplôme, il me faudra donc faire cette demande
d'autorisation d'exploiter. La formation que je dois suivre à partir
de mars me permettrait d'obtenir la capacité agricole, mais comme je
souhaite finaliser mon installation en parallèle de la formation, je
n'ai pas d'autre choix.
Le délai de réponse est de quatre
mois, pouvant être porté à six mois dans certains cas. Cette
demande peut être faite dès que le terrain est trouvé, avant même
son acquisition définitive. Dans ce cas, il faut juste ajouter une
lettre du propriétaire autorisant le futur installé à
déposer son dossier.
Déclaration de forage - DDTM
Cette formalité est primordiale car
sans eau, pas de légume ! Je ne me suis renseigné que sur les forages car dans ma zone de recherche de terrain, il n'y a pas de cours d'eau pouvant être utilisés pour l'irrigation.
Les formalités relatives au
prélèvement d'eau peuvent être relativement compliquées, suivant
les quantités à prélever, la profondeur de la source en eau, l'environnement direct, la
nature du sous-sol, …
Sur les quantités, je ne devrais pas
avoir trop de problème vu que j'envisage d'utiliser entre 6000 et
8000 m3 par année (pour 1,5 hectares de culture avec environ 1000 m2
de serres), et que cela représente un petit prélèvement.
Sur les autres points, cela dépendra
du terrain que je trouverai, étant entendu que pour engager cette
formalité, il faut au moins avoir trouvé un terrain.
Pour déposer cette déclaration, il
faut respecter un délai d'un mois minimum avant le début des
travaux. Ensuite, il faut soit déposer une demande d'autorisation de
prélèvement si les volumes sont importants, soit faire un simple
courrier pour signifier à l'autorité compétente que l'on va
commencer à prélever si les volumes sont faibles. J'ai cru
comprendre que la limite était à 10000 m3, je devrais donc me situer dans la deuxième catégorie.
Autorisation de défrichement - DDTM
Cette autorisation n'est à demander
que s'il faut envisager de défricher entièrement ou partiellement
un terrain. L'idéal serait de trouver un terrain sans arbre, car
dans ce cas, cela ferait une chose de moins à faire. Mais vu la
rareté des biens, je pense que ce n'est pas un point sur lequel il
faut être trop difficile. Bien sûr, je n'envisage pas de
m'installer sur un terrain forestier qu'il faudrait complètement
raser, mais il peut être envisageable de devoir couper quelques
arbres pour arriver à une surface exploitable convenable. Je
reviendrai sur ce point (ou pas !) dès lors que j'aurais trouvé un
terrain.
Certification bio – Agence Bio et organisme certificateur
J'envisage de m'installer en bio. L'idéal étant de pouvoir débuter directement en bio, mais pour
cela, il faudrait trouver un terrain n'ayant pas fait l'objet de
culture dans les années précédentes. Et là, ça risque d'être un
peu compliqué. Dans le cas contraire, la conversion se fait sur une durée de deux ou trois ans.
Les démarches de certification sont relativement simples (du moins c'est ce qu'il me semble).
Dans un premier temps, il faut
s'enregistrer à l'Agence Bio.
Il faut pour cela faire une notification, soit en ligne, soit par
courrier.
Ensuite, il faut contacter un organisme
certificateur. De mon côté, j'ai choisi de contacter EcoCert. Je leur ai demandé
un devis pour une certification en maraîchage avec 1,5 hectares de
culture. Le montant s'élève à environ 450 euros TTC.
Une fois la notification faite et le
terrain acheté, il faut valider l'engagement. L'organisme certificateur procède
alors à tous les contrôles nécessaires et valide l'engagement. Le
délai d'obtention de la validation est d'environ deux semaines.
Il faut toutefois faire attention à
une chose : si une aide financière est demandée pour la
certification bio (au conseil régional par exemple), il faut la
faire avant tout paiement à l'organisme certificateur, au risque de
ne pas bénéficier des aides si cette chronologie ne devait pas être
respectée. Cette remarque est d'ailleurs valable pour toutes les
aides demandées.
Bon, et bien ça fait pas mal de
« paperasse » tout ça ! Et je pense que ce n'est pas fini !
C'est sûr que ce n'est pas la partie
la plus marrante de l'installation, mais il faut en passer par là.
En parallèle à toutes ces démarches
(pour l'instant, c'est plus de la demande de renseignements), je
continue mes différents chiffrages, pour les productions (variétés
cultivées, rendements possibles, prix, surfaces, rotation des
cultures, …), mais aussi pour les investissements (matériels,
forage, semences, amendements, produits divers, …). Mais ça, c'est une autre histoire ...
A bientôt pour la suite,
David
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